On va donc refaire les présentations messieurs : derrière l’écran c’est Quentin, 20 ans, actuellement en Licence de Géographie. Ma vie extra-scolaire oscille entre la lecture, le football, les jeux vidéo et les sorties diverses. Je suis supporter depuis que je connais le football de l’Olympique de Marseille après avoir eu la chance de voir un match au Vélodrome et de rencontrer, par hasard, l’équipe de l’époque lors de la mise au vert d’avant-match. Pour autant, je regarde aussi les résultats de quelques équipes à l’étranger depuis plusieurs années : Manchester United depuis le fameux match face au Real en Ligue des Champions (4-3 score final), le Tottenham de Redknapp, ou encore le SSC Napoli et la Juventus. Pourtant, jamais je ne pourrai me considérer comme réel supporter de ces équipes, même si j’ai une affection particulière pour United, son équipe, son coach et ses joueurs emblématiques, à commencer par Ryan Giggs, de très loin mon joueur préféré. Certains l’auront sans doute remarqué, je fais partit de ses gens qui sont très critiques à l’égard de ce qu’ils aiment, en l’occurrence l’OM et l’équipe de France.
Mon aventure sur SM a commencé assez tardivement, contrairement à d’autres, puisque je ne suis venu ici que lors de la remise des clubs de la saison 6, un peu par hasard, puisque c’est après avoir quitté un autre forum et stoppé la simulation pendant un moment, que j’ai décidé de chercher un nouveau forum. Je dois admettre qu’après une saison passée avec vous, je suis très content d’être là et, s’il le faut, je suis prêt à mettre la main à la patte pour aider, dans quelque domaine que ce soit. Ma première saison avec Lille a été assez étrange : une première partie de saison catastrophique, avec seulement une maigre poignée de points et des difficultés à équilibrer l’équipe malgré un effectif composé de joueurs de qualités. Mais comme quoi, parfois dans un groupe, le changement d’un élément peut tout changer : pour moi, ce fût l’arrivée de Giuseppe Rossi. C’est un joueur que j’aime beaucoup IRL et, l’ayant acquis en échange de Nasri, je ne portais forcément d’immenses espoirs sur lui. Mais il a été énorme. Gigantesque même. Ses deux premiers matchs sur l’aile gauche furent quelconque, mais repositionné dans l’axe en second attaquant, ses performances furent exceptionnels : trois matchs, trois doublés et trois victoires. De là, tout s’est mis à aller de mieux en mieux : très peu de buts encaissés, une attaque qui marque à chaque match, en bref, tout pour enchainer les victoires. Et c’est ce qui arriva, pour mon grand bonheur. Au départ, je pensais juste pouvoir recoller à la tête et terminer à une place « digne », non loin du podium. Mais avec la chute de Seville, journée après journée, la possibilité de jouer la montée et même, vers les quatre/cinq dernières journées, la victoire finale. Et finalement, grâce à un switch final qui a très sérieusement tourné en ma faveur, j’ai réussi à décrocher la première place avec 31 points. C’est un titre étrange, car au final, l’Athlético était de très loin l’équipe méritant un sacre, au vu de la régularité sur la saison. Mon équipe a mis huit ou neuf matchs à se trouver et je pensais sincèrement qu’il était trop tard. J’ai eu de la chance donc il s’agit maintenant de confirmer.

J’ai pour habitude, lorsque je parle de l’histoire de Manchester United, de le faire à travers un prisme particulier : la rivalité avec Liverpool. C’est donc une fois de plus le choix que j’ai fait, car bien souvent, les gens ne comprennent pas d’où vient cette rivalité, qui est sans nul doute l’une des plus vielles, si ce n’est la plus vieille, de l’Histoire du Football. J’espère donc que ce choix saura satisfaire à vos attentes.
Notre histoire commence à la fin du XIXème siècle, plus précisément dans les années 1890. A l’époque, Manchester United portait le nom de Newton Heath et le premier derby a eu lieu en 1895. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est le contexte de l’époque et ce qu’était le football. A ce moment-là de l’Histoire, l’Angleterre est la première puissance économique mondiale grâce à sa puissance commerciale (et donc sa suprématie marine) et son industrie. Les villes qui nous intéressent symbolisent cette puissance, puisqu’elles se sont développées conjointement : Liverpool, le port, reçoit les matières premières qui sont transformées en biens manufacturés dans les usines de Manchester, pour repartir ensuite via le port de Liverpool à l’étranger. Ce système a duré pendant longtemps et tous étaient relativement heureux.
Seulement à partir de 1880, les familles patriciennes de Manchester, les plus riches de cette région de l’Angleterre, décident de financer le Canal de Manchester, un passage marin qui doit permettre d’échanger sans passer par Liverpool. Pourquoi vous parler de cela ? Et bien, jetez tous un coup d’œil aux logos de Manchester United et City, vous y verrez un bateau. Pourquoi cet emblème ? Tout simplement parce qu’il symbolise le canal de Manchester. Cet aménagement fluvial a permis de doper la puissance industrielle de Manchester et de développer des activités portuaires lucratives. A Liverpool par contre, le port a subit le contre coup et une vague de chômage a frappé les travailleurs. A l’époque, le football était un sport suivi et pratiqué par des ouvriers. Et ce fameux canal a été terminé en 1894, à savoir moins d’un an avant le premier affrontement entre les deux clubs. C’est donc de ce sale coup que nait, au départ, la rivalité entre les clubs de la Mersey.
Alors vous me direz, ça pourrait n’être qu’un état de fait de départ qu’on aurait oublié avec le temps… Mais non. Car il y a aussi d’autres problèmes à ajouter. D’abord, de cet aménagement de transport est né une différence importante entre les deux villes : la richesse s’est globalement accumulée à Manchester alors que Liverpool dépérissait. De même, à une époque plus actuelle, Manchester a beaucoup moins souffert de la désindustrialisation, ou plutôt, celle-ci s’est faite plus en douceur qu’à Liverpool. De même, des problèmes ethniques et religieux se posent : Liverpool a une forte communauté d’étrangers (Irlandais et Ecossais notamment) que n’a pas Manchester. Quelle différence ? La religion. Les anglais sont anglicans, alors que les autres sont catholiques. Il y a donc là une autre opposition qui se greffe sur ce contexte déjà bien riche…
Aujourd’hui encore, cette rivalité persiste. A son arrivée au club, Sir Alex déclare « Je veux faire descendre Liverpool de leur putain de perchoir », car les Reds étaient bien plus titrés que Manchester. Aujourd’hui, Manchester a 59 titres majeurs contre 58 pour Liverpool, et les mancuniens mènent de 12 titres de champions à 11. Seulement, il reste un point où United est toujours derrière : les sacres européens, puisque Liverpool mène 5 à 3. Il est difficile d’imaginer que Sir Alex pourra porter le club suffisamment longtemps pour qu’il puisse dépasser son rival de toujours. Les défaites face au Barça ont fait mal, mais malgré ça, Ferguson restera assurément le plus grand entraineur qu’a connu l’Angleterre, pour ne pas dire le monde.

LE FAUVE

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

VIDIC Nemanja Vidic est l'un des meilleurs défenseurs centraux du monde selon l'avis général. Très complet, à la fois dur sur l'homme et capable de défendre debout, tout en propreté, il est en quelques sortes l'archétype du défenseur moderne : régulier, physiquement puissant, doué avec ses pieds et surtout, très impressionnant. Nul doute que de nombreux attaquants sont impressionnés par sa gueule de tolard tatoué de croix gammés et sa grande gueule. Il est le joueur parfait pour faire progresser les jeunes autour de lui, comme Phil Jones ou Chris Smalling.

SAT NAV'

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

SCHOLES Paul Scholes est l'un des historiques de ses vingt denrières année sà United. Formé au club, il y passe sa vie et prend sa retraite l'été dernier. Mais après avoir pris la responsabilité des jeunes pendant quelques mois, Sir Alex lui demande de resigner pour combler les manques de l'effectif mancunien cette année. "Sat Nav", diminutif de "Satellite Navigation" en anglais, est le surnom que lui donne ses coéquipiers pour symboliser son incroyable précision de passes : c'est le genre de joueur pour qui il n'est pas rare de terminer un match à plus de 95% de passes réussies.

SIR RYAN

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

GIGGS Ryan Giggs est le second historique du club, avec vingt saisons à son actif à United. Joueur hors norme qui débute très tôt sur l'aile gauche, il parvient à changer son style de jeu avec l'âge pour continuer à rester au top niveau. Il est le joueur le plus titré de l'histoire du football, juste devant Pelé, avec plus de trente titres majeurs. Ce titre honorifique est d'autant plus important que, contrairement à Pelé, qu'il devance de peu, lui n'a pas eu la chance de naître dans une grande nation de football. S'il avait été anglais, sans doute l'Angleterre aurait remporté un second sacre mondial...

DYNAMITEUR

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

VALENCIA Luis Antonio Valencia est arrivé au club avec la dure tâche de remplacer Cristiano Ronaldo et nombreux sont ceux qui se sont demandés qui était ce joueur que Sir Alex recrutait pour remplacer la star portugaise. Depuis, ces gens-là l'ont regardé jouer. Et là tout de suite, on le comprend. Rapide, très puissant physiquement, Valencia s'impose comme un joueur cadre de United par sa folie balle au pied et sa rigueur en phase défensive. Il n'est d'ailleurs pas rare que Fergie le fasse évoluer au poste d'arrière droit. Une aile Valencia - Nani, il faut pouvoir y résister...

THE BEST

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

ROONEY Wayne Rooney est un joueur souvent mésestimé dans la hiérarchie mondiale. Certains placent aisément Van Persie ou Ibrahimovic devant lui. Pourtant, clairement, Rooney s'impose comme le troisième meilleur joueur du monde, derrière Ronaldo et Messi. Puissant, techniquement hors norme, véritable métronome de son équipe, il est capable d'évoluer comme avant-centre, en soutien d'un second attaquant mais aussi milieu offensif et parfois même comme relayeur. Et chaque fois, il est énorme dans la compréhension du jeu. Vous en connaissez un autre comme ça ?